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Une carte vaut mieux qu’un long discours. La cartographie pourrait être la solution que vous attendiez pour développer l’attractivité de votre territoire en valorisant ses atouts et points d’intérêt aux yeux des entreprises et des actifs. Dans cet article, vous retrouvez trois arguments en faveur de la cartographie pour promouvoir votre territoire.

La carte au service de la valorisation économique des territoires

Métropoles, agglomérations, agences d’urbanisme et CCI, vous êtes en charge de l’attractivité économique de votre territoire, avez-vous déjà pensé à une carte interactive pour booster votre attractivité auprès des entreprises et futurs habitants de votre territoire ?

6 usages de la carte interactive sur votre site web :

  • communiquer sur les grands projets industriels et d’urbanisme pour démontrer le dynamisme de votre territoire
  • représenter les entreprises et acteurs locaux en les classant par secteur d’activités pour mettre en avant les fleurons locaux
  • détecter de nouvelles opportunités économiques : la visualisation du bassin d’entreprises permet de présenter de potentielles synergies d’entreprises où vos acteurs locaux sont identifiés comme de potentiels fournisseurs ou partenaires.
  • mettre en avant les dynamiques d’emploi de votre territoire (nombre d’offres d’emploi par commune) afin d’attirer à la fois entreprises et actifs
  • transmettre des informations complémentaires grâce à des infobulles (horaires d’ouverture, adresse, contact…) pour orienter les démarches des intéressés
  • faciliter l’accès à l’information en proposant une présentation du contenu modulable grâce à une hiérarchisation de l’information avec des filtres et catégories

 

Source : https://www.saint-etienne-attractivite.fr/fr/carte

Le fait de communiquer explicitement sur le tissu économique local et ses initiatives permet de retenir l’attention grâce à la présentation succincte des atouts du territoire. L’objectif est surtout d’attirer des entreprises en se basant sur les expertises des acteurs locaux, qui peuvent ainsi être identifiés comme de futurs partenaires d’affaires.

Le territoire doit apparaître comme étant à l’écoute des entreprises et de leurs besoins : la carte permet de visualiser le réseau entrepreneurial existant ainsi que les facilités d’accès par la route et le train.

Devenir acteur de l’attractivité de son territoire

Vous souhaitez communiquer sur l’attractivité de votre territoire, voici les indicateurs à visualiser sur une carte. Dans le cas d’une carte interactive pour valoriser son attractivité économique et d’emploi, on représentera des indicateurs économiques ainsi que des indicateurs relatifs au marché du travail.

Exemples d’indicateurs économiques :

  • répartition sectorielle des entreprises
  • proportion de création de nouvelles entreprises
  • balance départementale/régionale du commerce extérieur
  • revenu moyen des ménages

Exemples d’indicateurs d’emploi et du marché du travail :

  • répartition sectorielle de l’emploi salarié
  • l’évolution du taux de chômage
  • le taux d’emploi par catégorie d’âge
  • le taux d’emploi par catégorie socio-professionnelle
  • le taux d’emploi par temps de travail (complet/partiel)
  • proportion de la population diplômée de l’enseignement supérieur

 

En mettant à disposition des entreprises et actifs une carte interactive, vous êtes identifié comme l’interlocuteur de référence qui saura renseigner et répondre aux questionnements. Vous devenez alors partie prenante des décisions prises par les entreprises car vous avez une liberté totale sur ce que vous communiquez et sur la manière de le faire.

La démarche de marketing territorial pour laquelle vous optez est pro-active : vous allez vers le public pour vanter les bénéfices de votre territoire et êtes acteur du changement et du dynamisme économique local.

En définissant un cadre dans lequel les entreprises et entrepreneurs peuvent se projeter, vous simplifiez la prise de décisions quant à l’emplacement futur de leurs activités. C’est donc votre territoire dans sa globalité qui gagne en attractivité économique et qui récolte les bénéfices d’une campagne d’attractivité rudement menée.

Adapter sa communication au grand public

La carte interactive fait partie de ce panel d’outils digitaux auxquels toutes les générations sont sensibilisées. En optant pour ce support de communication, on a l’opportunité d’adresser des profils très variés : entreprises, jeunes actifs, familles ou encore retraités.

A l’ère du digital, l’obtention d’une information dynamique est devenue légion : pouvoir choisir la quantité et les thématiques d’information que l’on souhaite est alors essentiel. En dotant la carte de différents filtres, on facilite l’accès aux informations et on en augmente la lisibilité.

De plus, la carte permet de partager de nombreuses informations sur un support unique et en proposant un outil intuitif et adéquat, on a l’assurance d’avoir un dispositif basé sur les usages quotidiens des nouvelles technologies et d’augmenter son efficacité et sa portée auprès du grand public.

La carte est donc un outil performant pour développer son attractivité économique et d’emploi car elle permet d’avoir une lecture graphique et parlante des informations et d’être facilement personnalisable.

A l’occasion du cinquantenaire de l’ère Open, nous avons choisi de revenir sur les victoires de l’Histoire de Roland-Garros et sur la lutte livrée par les différentes nations et leurs champions afin de triompher lors des compétitions.

Internationaux de France : l’ Europe et des États-Unis font main mise sur les victoires

De nombreuses victoires sont à mettre au compte de l’Europe et des États-Unis, qui semblent dominer les éditions de Roland-Garros dans les catégories simple messieurs (88%) et simple dames (82%).

Néanmoins, on observe que la performance européenne du simple messieurs est très largement portée par l’effort de la Suède et de l’Espagne avec respectivement neuf et seize titres. Quant à la répartition européenne des victoires féminines, celle-ci est beaucoup plus équilibrée : en considérant individuellement les pays, seule l’Allemagne sort du lot avec six titres. Ces constats renforcent donc l’hégémonie des États-Unis dans les catégories simple.

Ces deux cartes tendent à démontrer qu’au niveau professionnel, le tennis reste un sport de pays développés. Toutes catégories confondues aucun pays d’Afrique n’est représenté au tableau final et si l’Asie est présente, elle le doit seulement à la victoire de la chinoise Li Na en 2011. La compétition féminine ne compte ainsi aucune championne sud-américaine alors que son équivalente masculine leur fait la part belle.

En s’intéressant aux joueurs de tennis les plus titrés à Roland-Garros, la concentration des titres en Europe et aux États-Unis s’explique alors facilement.

De fait, quand on observe le classement des joueurs ayant été titrés au moins trois fois, on s’aperçoit que le classement masculin se décompose en quatre pays : Espagne, Suède, République Tchèque et Brésil; et le classement féminin en six pays : États-Unis, Allemagne, Belgique, Australie, Espagne et Yougoslavie. Chez les hommes, seules cinq personnes peuvent se targuer d’avoir remporté au moins trois fois Roland-Garros alors qu’elles sont sept chez les femmes.

Il existe de grands écarts au sein même de ce top 5 masculin: Wilander, Lendl et Kuerten détiennent trois titres, Borg se hisse à la deuxième place avec six titres et Nadal survole la compétition avec dix victoires. Le classement féminin est plus serré : on retrouve donc Sánchez, Seles, Smith-Court et Williams qui ont été titrées trois fois, Henin quatre fois alors que Graf et Evert font office d’ovnis avec six et sept titres.

Ces palmarès confirment bien les tendances européennes et américaines : pour le simple messieurs, les pays européens sont à l’honneur, et si le simple dames est dominée par une américaine, la suite du classement est exclusivement européenne.

Certaines nations semblent être de réelles fabriques à champions et sont parfois à l’origine de superchampions. On citera notamment l’Espagne qui a vu six champions couronnés lors des éditions masculines de Roland-Garros, huit si l’on inclut les trois victoires de la championne Arantxa Sánchez Vicario et la victoire de Garbiñe Muguruza dans la catégorie simple dames.

L’Espagne peut donc remercier Rafael Nadal qui lui ramène dix titres et fait figure d’exception dans l’histoire des Internationaux de France depuis le début de l’ère Open. Cette ultra-performance est uniquement masculine : il n’existe pas encore de Nadal féminin.

À tout champion son temps

L’analyse globale des résultats des Internationaux de France ne permet pas de rendre compte de la lutte acharnée à laquelle se sont livrés les différents pays depuis le début de l’ère Open. Ainsi, en décomposant la compétition en différentes catégories d’années, l’appréciation des résultats change totalement.


Sur la période 1968-1989, la Suède et la République Tchèque sont les deux grands champions des éditions de Roland-Garros avec respectivement neuf et cinq titres remportés.

Les suédois Björn Borg et Mats Wilander ainsi que le tchèque Ivan Lendl sont alors les grands noms du tennis mondial et s’imposent durant de nombreuses années lors des éditions des Internationaux de France.


Sur la période 1990-2009, l’Espagne survole les éditions avec neuf titres Roland-Garros alors que les États-Unis montent en puissance avec trois titres tout comme le Brésil, qui fait son apparition au tableau final grâce aux victoires de Gustavo Kuerten.

L’Espagne fait alors figure d’exception avec cinq joueurs titrés dont Sergi Bruguera titrés deux fois et Rafael Nadal qui comptabilise cinq titres sur cette période.



Quant à la période actuelle (2010-2017), la présente carte démontre bien une concentration exclusive des titres en Europe.

L’espagnol Rafael Nadal force le respect avec six victoires supplémentaires, seulement entrecoupées par le suisse Wawrinka, et le serbe Djokovic qui ravissent chacun une victoire. L’Espagne est donc le pays le plus titrés sur cette décennie en accumulant six titres remportés sur les huit dernières éditions de Roland-Garros.

Chacune des décennies des Internationaux de France est donc rythmée par un ou plusieurs pays vedettes. Ainsi, si le début de l’ère Open a été marqué par l’hégémonie de la Suède et dans une moindre mesure par celle de la République Tchèque, il va sans dire que les trente dernières années ont été largement dominées par l’Espagne, qui doit dix de ses seize titres au joueur le plus titrés à Roland-Garros : Rafael Nadal.

Si plusieurs nations ont accumulé des titres, dans la catégorie simple messieurs c’est l’Espagne qui en détient le record avec seize titres à son palmarès. De tout temps, l’Europe et les États-Unis ont concentré la majorité des victoires décernées à Roland-Garros et ce, quelle que soit la période concernée. Néanmoins, les pays européens semblent tirer leur épingle du jeu de plus en plus régulièrement. Une tendance semble ainsi émerger: les nations européennes domineront-elles à l’avenir toutes les éditions de Roland-Garros ?

Rien n’est moins sûr avec la nouvelle génération d’athlètes qui remplace petit à petit les grands noms du tennis: il s’agira d’une occasion en or pour les pays des continents africain et asiatique de se faire une place au sein de cette compétition. Deux noms à retenir donc:  le coréen Chung (20ème mondial) et le japonais Taro (85ème mondial), tous deux âgés d’une vingtaine d’années.


Article rédigé par Imane Dekkoune

Les Espaces Naturels Sensibles et les itinéraires de randonnées sont des atouts phares de l’attractivité de votre territoire et de son développement touristique.

Cartographiés depuis leur création dans vos SIG, leur valorisation implique une mise à jour rapide à partir du terrain et un accès facile pour le  grand public..

Fort de son expérience en cartographie web et en solution de mobilité, Smart/Origin accompagne depuis 5 ans ses clients dans la valorisation de leur biodiversité par une suite applicative en lien avec vos SIG, garantissant ainsi une parfaite interopérabilité avec votre système d’information géographique.

 

 Field : Suivi et gestion de votre patrimoine en mode nomade

Embarquant l’ensemble des données structurantes de vos ENS et PDIPR, la solution nomade FIELD vous permet la création ou la modification de vos données et leur intégration rapide dans votre SIG.

Fonctionnant en mode connecté ou déconnecté, vous pourrez enrichir votre référentiel avec des objets de type signalétiques, POI, travaux…

 

 Cities : Améliorez l’attrait de votre territoire grâce à vos données

A destination du grand public, CITIES permet la promotion de vos espaces et itinéraires grâce à sa cartographie web assurant un accès rapide et intuitif à vos données.

Propice à l’itinérance et à la balade, l’utilisateur pourra à l’aide de recherche ciblée accéder facilement à des POI de types activités de pleine nature, patrimoines, évènements, hébergements, restaurants…

 

 

 

Citizen : Permettez à vos usagers de devenir acteur de votre patrimoine

Intuitive et ergonomique, CITIZEN donne au grand public un accès à partir de leurs smartphones à toutes les informations de vos ENS et itinéraires de randonnées avec ou sans connexion internet.

L’application propose de filtrer les itinéraires en fonction de la position de l’utilisateur et de critères variés (durée, difficulté, dénivelé…). D’autres fonctionnalités sont également disponibles comme les alertes GPS, les mises à jour automatiques, la visualisation de la carte dynamique des itinéraires (départ et arrivée, tracé, POI…). etc.

Disponible sur Android et iOS, cette application mobile renforce également le lien avec vos usagers en leur permettant de vous déclarer des difficultés ou incivilités présentes sur votre territoire.

 


Smart/Origin en 3 points :

  • Une ergonomie au centre de toutes nos solutions
  • Une parfaite interopérabilité avec vos SIG par l’intégration de nos solutions dans votre système d’information
  • Une interactivité poussée avec le grand public le rendant acteur de votre patrimoine

Après les métropoles de Toulon et de Cannes, c’est à présent le Grand Besançon qui confie la valorisation de son territoire aux équipes de Smart/Origin par le déploiement d’une nouvelle cartographie web destinée à ses usagers.

Smart/Origin concentre dans son offre l’ensemble des fonctionnalités dont une collectivité a besoin pour faciliter l’accès et rendre plus attractif les données de son territoire.

 

La cartographie comme outil de promotion de vos territoires.

Longtemps laissée à des techniciens spécialisés, la cartographie est désormais utilisée au quotidien dans nos applications bureautiques, nos tablettes ou smartphones.

Conscient de ces enjeux, Smart/Origin accompagne depuis plus de 5 ans ses clients dans la modernisation de leur système d’information géographique en facilitant l’accès à leurs données par l’ergonomie poussée de ses interfaces et la réalisation d’applications responsive accessibles par un large public.

Donnant un accès simple et rapide aux différentes données d’un territoire, la cartographie web représente un atout majeur dans son attractivité

 

Pour une  performance accrue de vos services et de vos missions

Outre le marketing territorial, l’offre Smart/Origin permet à chaque collectivité de mieux maitriser leur environnement par une connaissance précise de leur patrimoine.

Agrégeant les différents sources de données métier, Smart/Origin apporte à chaque service un atout majeur dans la conduite opérationnelle et stratégique de leurs activités par l’exploitation de ses Dashboards Géo Décisionnels.

Forte de l’expérience de ses équipes, la société a également développé une expertise dans les outils d’optimisation et de pilotage des activités techniques en donnant à chaque agent de terrain un accès nomade facilitant la collecte des données métiers et leurs mises à jour.

Limitant la redondance des tâches administratives liées à leurs activités, ils pourront également saisir toutes leurs procédures métier en temps réel permettant ainsi de recentrer leurs activités sur leur cœur de métier.

On ne peut bien piloter et promouvoir que ce que l’on connait et maîtrise, tel est l’enjeu que Smart/Origin relève au quotidien pour ses clients.

 

À propos de Smart/Origin

Smart/Origin est une société éditrice de logiciels qui officie dans le domaine du Web, de la mobilité et des systèmes d’informations géographiques et géo décisionnels.

Créée autour de l’idée d’associer les compétences complémentaires pour développer des concepts innovants visant à garantir et améliorer la performance de ses clients, aujourd’hui Smart/Origin se développe à la croisée des technologies BI, Géomatique et de la Data Science.

Membre de la French Tech et partenaire Esri Silver, la société connait une croissance constante de son activité depuis sa création, fruit du partenariat créé avec chacun de ses clients.


Participez aux événements Smart/Origin :

Web Démo : Valorisez vos territoires à l’aide de vos données
Le 16/03 de 11h00 à 12h00

Web Démo : Géo Dashboard : Possédez une vision réelle et interactive de votre patrimoine
Le 23/03 de 14h00 à 15h00

Web Démo : Crue Inondation ! : Anticipez et améliorez la gestion de vos crises
Le 23/03 de 11h00 à 12h00


À l’occasion de notre participation au concours Data City Paris, organisé par Numa, nous avons pu réfléchir aux problématiques associées au challenge : « dynamiser les commerces locaux». Ou comme nous l’avions compris, comment fournir à partir de données, une assistance aux choix de lieu d’implantation. C’est là tout l’intérêt du géodécisionnel : croiser des données géographiques pour visualiser un résultat, une véritable aide à la décision pour dynamiser ces implantations. N’ayant pas de données « à nous », nous avons cherché à rassembler celles disponibles qui nous semblaient pertinentes. Une des premières problématiques identifiée est la disparité des formats de jeux de données que nous souhaitions prendre en compte.

Pour illustrer notre réflexion, plaçons-nous dans le cas particulier où l’on cherche à trouver un lieu d’implantation dans le 19ème arrondissement pour un commerce, et faisons trois hypothèses (un peu simplistes mais ce n’est pas l’objet ici 🙂 ):

  • il est préférable de ne pas trop avoir de concurrence à proximité,
  • être proche des transports en commun est un avantage,
  • plus la densité de population est forte, mieux c’est.

Dans ce cas relativement simple, prenons pour exemple trois jeux de données facilement récupérables en lien avec nos hypothèses:

  • les commerces parisiens classés par type (opendata.Paris.fr),
  • les données socio-démographiques : population et superficie par IRIS,
  • les données de transport : ligne de transport en commun (données OSM)

Il est assez facile de visualiser ces trois jeux de données séparément, comme on peut le voir sur les images ci dessous :

Cependant, avec les trois sources de données séparées, il est difficile de percevoir une information qui pourrait être utile. On pourrait penser les superposer, mais sous ces formats disparates cela ne permettrait pas forcément d’améliorer la lisibilité. L’idée qui nous est venue à l’esprit était de choisir un format géographique intermédiaire. Pour ce cas nous avons choisi de découper le territoire en hexagones. Ensuite, pour chacune des trois sources de données d’intérêts, nous l’avons transposée au sein de ce format intermédiaire, ainsi, chaque hexagone possède trois indicateurs :

  • un score de densité, représenté ci-dessous de blanc (faible densité) à bleu foncé (forte densité),
  • un nombre de commerces, représenté de beige (très faible) à marron (nombre élevé),
  • un indicateur de présence de transports en commun, représenté en vert si positif.

 

Il est ensuite plus aisé d’avoir une représentation visuelle cohérente de ces ensembles de données.

Il suffit de « superposer » les trois sources de données transformées, c’est a dire de calculer un score d’attractivité à partir des trois indicateurs.

Ensuite, on peut rapidement percevoir une indication sur les zones pertinentes pour l’installation d’un nouveau commerce (relativement à nos hypothèses) : plus une zone tend vers le vert, plus elle est attractive.

Cette méthode, en plus de permettre une visualisation uniforme des différents jeux de données, facilite aussi par la suite l’application d’outils de data science avancés, qui permettent une assistance à la prise de décisions… mais ça, ce sera le sujet d’un prochain article !

 

Article rédigé par Gautier Daras.

Une des problématiques récurrentes lorsque l’on rend disponible, pour le grand public, des points d’intérêts (POI) dans son SIG est de leur associer une représentation (symbologie) pertinente. Cette représentation doit être agréable à l’œil sur tous les supports (Outils SIG/ Applications métiers/Sites web) afin de proposer une expérience d’utilisation optimale.

Nous nous sommes confrontés à cette problématique lors de la publication d’un service ArcGIS Online regroupant divers points d’intérêts issus de la plateforme Open Street Map :

https://services.arcgis.com/KuaABtfkgFHV6L3h/arcgis/rest/services/Cannes__OSM/FeatureServer/

 

Par exemple, pour des POI citadins il est important de différencier chaque thématique (lieux touristique, restaurant, mairie…) par une représentation (icône) qui lui est propre. Afin qu’en un coup d’œil l’utilisateur identifie la thématique du point. Il est également nécessaire d’éviter certains petits problèmes techniques récurrents tels que les icônes floues, étirées ou mal centrées. Pour cela il y a quelques astuces à connaître.

 

Astuce n°1 : La Dimension

Tout d’abord il est important de centrer les icônes dans un carré. En effet lors de la création d’un service, ArcMap redimensionne les images non carrées pour les faire rentrer dans un carré.

Plusieurs utilisateurs ont également remarqué que proposer des icônes avec une taille multiple de 4 permet d’éviter les problèmes lors de l’intégration à ArcMap.

 

Astuce n°2 : La Résolution

La résolution des images doit être de 96dpi.

Pour ceux qui créent des icônes avec Adobe Illustrator il y a une astuce supplémentaire à connaître. Adobe Illustrator semble avoir été conçu autour de la résolution 72dpi, ainsi lorsque Adobe Illustrator exporte en 96dpi des artéfacts visuels peuvent apparaître et ainsi rendre l’image floue. Pour pallier à ce problème il est nécessaire d’exporter les icônes avec une résolution de 72dpi depuis Adobe Illustrator et ensuite d’utiliser un autre logiciel, comme Adobe Photoshop, pour réaliser la conversion 72dpi vers 96dpi.

 

 Astuce n°3 : L’Intégration à la plateforme ArcGIS

Du côté de l’intégration à la plateforme ArcGIS, il faut spécifier depuis ArcMap une symbologie de type : « Picture Marker Symbol ».

Quel taille donner au symbol dans ArcMap ?

Cette question vient rapidement à l’esprit car ArcMap demande une taille en ‘points’ or très souvent lorsque l’on crée des icônes on les penses en pixels.

esri fournit la formule suivante pour effectuer la conversion points vers pixels : (taille en pixel de l’icône)x72/96 qui peut être simplifiée en (taille en pixel de l’icône)x0,75. Ainsi un icône de 32x32px aura une taille de 24pt. 

Exemple de configuration (ArcMap) pour une image de 32x32px

 

Note pour les développeurs utilisant l’api ArcGIS for Javascript :

« Une icône publiée avec une résolution de 10pt sera affiché avec une taille de 13px. » (https://developers.arcgis.com/javascript/3/jsapi/featurelayer.html)

 

 Exemple d’intégration

Nous avons intégré le service présenté en début d’article dans notre produit Cities disponible à l’adresse suivante http://cities.test.smart-origin.com/index.html.

Dans cette version, centrée sur la ville de Cannes, vous pourrez visualiser divers points d’intérêts issus d’Open Street Map enrichis de données issues des réseaux sociaux. 

 

 

Pour la réalisation de cet article nous avons également rendu Open Source les icônes du service, elles sont directement utilisables pour vos divers projets : https://github.com/smartorigin/Open-Street-Map-symbology-for-Arcgis-plateform

Il manque une icône pour répondre à tous vos cas d’usage ? N’hésitez pas à prendre contact avec nous à l’adresse suivante : contact@smart-origin.com.

 

Marc-Alexandre Blanchard

 

Retrouvez notre produit Cities au sein du portail GEOCANNES, le portail de l’information géographique de la ville de Cannes. Cities est-ici utilisé sous la forme de quatres instances au contexte différent. Une première instance, plan de ville, permet aux utilisateurs de localiser un lieu ou un équipement public. La seconde, Urbanisme, donne accès au Plan Local d’Urbanisme et au règlement à la parcelle. La troisième, Cannes Historique, fait découvrir à ses utilisateurs les évolutions de Cannes de 1814 à nos jours. Enfin, La dernière instance, intitulée Votre carte, permet de composer soi même sa carte avec les données en libre-service.

 

 

Approfondissez vos connaissances sur le produit :

 

Notre produit Cities est désormais intégré aux sites internet de La Communauté d’Agglomération de Toulon Provence Méditerranée et de la ville de Toulon. Ce plan de ville multicanal, permet de valoriser les données patrimoniales collectées et mises en forme conjointement par les services communication et SIG.